Regard critique sur la crise du COVID avec Jean-Dominique Michel

Jean Dominique Michel est spécialiste en anthropologie médicale et expert en santé publique.

A lire : le blog de Jean-Dominique Michel https://jmichel.blog.tdg.ch

Voici l’audio uniquement de ce podcast:

Téléchargez l’audio: (clic droit.. enregistrer sous…)

Les propos de cette conversation sont vérifiés, débattus, confirmés ou infirmés sur la plateforme CaptainFact.
Vous pouvez également participer à faire émerger la vérité au pluriel:

https://captainfact.io/videos

Chapitrage de la vidéo

… en cours…

La vérité au pluriel

Cette conversation avec Jean-Dominique Michel a probablement été celle pour laquelle nous avons reçu le plus de messages. Et chose étrange des messages parfois totalement opposés.

Il y a les gens qui nous remercient de cette espace de liberté de parole pour converser avec une personnes pleine de bon sens.

Il y a des gens qui nous fustigent pour laisser parler un “expert toutologue aux diplôme douteux qui maltraite l’information.

Ces réactions nous montrent encore une fois que les avis sont très variés dans la population.

Notre démarche consiste a comprendre la vision du monde des gens, comprendre comment nos invités construisent leur vision du monde. (D’où notre question récurrente “Comment tu t’informes ?)

Nous sommes convaincus que ce n’est pas la censure et le communautarisme qui vont permettre de comprendre la vision du monde de l’autre et de pouvoir vivre ensemble dans le même monde.

Ainsi le credo de The SwissBox Conversation, c’est d’avoir le droit de converser avec TOUT le monde et de fournir au public les outils pour se faire leur propre avis sur les propos d’un invité.

Point important à préciser. Ce n’est pas par ce que nous donnons la parole à quelqu’un que nous sommes en accord avec ses propos !

Notre slogan c’est “La vérité au pluriel“. Il y a de nombreux points de vues dans la population. Notre démarche c’est de comprendre ces points de vues, pas de les valider !

Mais il semble qu’à notre époque cette démarche est malheureusement très incomprise! On dirait que la plupart des gens sont communautaristes et préfèrent se nourrir d’information qui renforcent leur propre croyances plutôt que de s’ouvrir à d’autres manières de penser.

Déjà par le passé nous avons invité des gens aux avis très différents comme Idriss Aberkane pour qui le monde est plein d’opportunité de croissance économique et Vincent Mignerot pour qui nous somme en marche vers l’effondrement.
Alors croissance infinie ou effondrement ?

Comment se fait-il que dans le même monde il puisse y avoir des avis si opposés ? Chaque personne qui rencontre une autre qui a un avis différent devrait se demander “Qu’est-ce que j’ai loupé comme infos pour ne pas avoir le même avis ?

Dans l’équipe de The SwissBox Conversation nous sommes également conscient que les propos de nos invités (et notre animateur!) ne sont pas toujours factuellement justes. Pour comprendre une personne, il faut préalablement l’écouter, la laisser librement dérouler sa pensée. Ainsi il est possible de comprendre son avis et comment il s’est formé.

La construction d’une pensée, la vision du monde, se fait indépendamment d’un consensus autour de ce qui est vrai ou faux. Alors oui, nous comprenons que les mêmes propos peuvent être perçus différemment…. “Enfin quelqu’un qui dit la vérité” ou “fake news !“.

Dans l’équipe de The SwissBox Conversation nous nous questionnons sur le risque de laisser propager des informations qui sont clairement fausses. Il y a des vérités plus simples à trancher que d’autres. Donc c’est un exercice difficile.

Afin de filtrer les propos qui sont manifestement faux selon un large consensus, nous utilisons l’outil Captain’fact pour vérifier les propos énoncés dans les conversations.

C’est un outil accessible à tous. Il n’est certes par parfait. Mais nous n’en n’avons pas d’autre qui est mieux. (Un autre outil à proposer ?)

Nous vous invitons a installer l’extension Captain’fact dans votre navigateur web et lors de visionnage de vidéos sur youtube, si des propos sont jugés faux par la communauté une pastille rouge s’affiche avec possibilité de voir les réfutations.

Nous vous invitons également à vous documenter sur les biais cognitifs et les techniques de manipulation. Et surtout à croiser les sources, à écouter plusieurs son de cloches différents sur le même sujet. De là, il sera possible pour vous de vous faire votre propre opinion.

A l’opposé des outils infantilisants qui sont de plus en plus proposés par des autorités auto-proclamées pour “débunker” les “Fake news”, dans l’équipe de The SwissBox Conversation nous sommes persuadés que vous avez l’intelligence nécessaire pour vous faire votre propre opinion sans qu’on vous dise quoi penser, nous faisons confiance à votre intelligence, nous vous faisons confiance.

Ainsi par exemple sur la crise du Covid-19 nous en avons conversé sur le sujet avec plusieurs invités.
Notamment 2 fois avec le médecin épidémiologiste Antoine Flahault, (et bilan 1 mois après.), avec Idriss Aberkane à propos de la différence entre recherche scientifique et médecine pour soigner des patients, puis un peu avec l’insatiable chercheur Julien Malara plus connus sous le nom de de DemosKratos et ici avec un regard critique sur la gestion de la crise du Covid-19 par Jean-Dominique Michel.

Nous pensons être ainsi cohérent avec notre slogan: la vérité au pluriel !

Quelques extraits de cette conversation avec Jean-Dominique Michel

Pour se faire une idée de ces 1h40 de conversation voici quelques sujets abordés et quelque extraits choisis.

Attention, ce ne sont pas forcément des citations mot à mot de l’auteur, mais parfois une simplification ou une reformulation. Le but est de se faire une idée et de donner envie d’aller écouter les propos originaux. Si vous voulez les propos originaux allez écouter la source originale. La vidéo est également sur captain fact pour sourcer et vérifier les citations.

Une mauvaise gestion de la crise du COVID-19 alors qu’on a des plans pandémie

Il y a eu des rapports “que faire en cas de pandémie” qui publié depuis des années. On devait être prêt à faire face à cette menace.

En effet, on a en Suisse un plan suisse de pandémie influenza. Il s’agit du système de déclaration “Sentinella” qui fonctionne depuis 1986.

Le confinement, et surtout le lockdown, n’a jamais été préconisé nulle part comme étant une réponse efficace à une pandémie.

Il existe quand même un rapport de l’OMS qui préconise ce genre de mesure:

Introduire des interventions non pharmaceutiques: Les réponses à ces questions aideront les responsables à choisir des mesures – fermeture des écoles, quarantaine, interdiction des réunions de masse, restrictions de la liberté de déplacement – en fonction du comportement du virus et pour avoir les meilleures chances de réduire le nombre de cas et de retarder la propagation géographique. L’OMS a élaboré des conseils sur l’utilisation de ces mesures à différents stades au début d’une pandémie et après sa propagation internationale.” => Voici la source en p. 20…

Du côté de la Suisse:

Chapitre 5 du plan “Influenza” : Éloignement social,
Face à une épidémie, les autorités sanitaires cantonales font les investigations et ordonnent les mesures qui conviennent, en particulier afin de protéger les personnes qui présentent un risque accru de complications. La décision d’interdire les manifestations et/ou d’ordonner la fermeture des écoles incombe aux autorités cantonales…
On n’y trouve pas tel quel un “confinement”, mais les mesures de distanciations sociales.

Dictat des autorités sur les médecins généralistes

“La prescription d’hydroxychloroquine a a été interdite aux médecins généralistes.”

Selon un article dans Le Temps le 25 mars 2020 :
Nous avons demandé aux médecins et pharmaciens de limiter les prescriptions de Plaquenil aux patients qui en ont besoin», a expliqué lundi la conseillère d’Etat Rebecca Ruiz lors d’un point presse.
C’est surtout une mesure pour éviter que des gens qui n’ont pas besoin de ce médicament vident les stocks….. Mais on ne retrouve pas de trace explicite d’un dictat des autorités ou de l’hôpital pour s’approprier l’exclusivité de ce traitement.

Corruption systémique du système de santé

Quand un médecin touche de l’argent d’une compagnie pharmaceutique il a tendance a prescrire plus de médicament et surtout ceux de la compagnie qui le paie. Harvard dit que c’est de la corruption systémique

Il fait la référence à l’étude “Why Most Published Research Findings Are False” de John P. A. Ioannidis, étant, entre autre, diplômé de Harvard. (voilà le lien avec Harvard !) (référence retrouvée sur le blog de Jean-Dominique Michel)

Voici le résumé de cette étude:

On s’inquiète de plus en plus du fait que la plupart des résultats de recherche publiés actuellement sont faux. La probabilité qu’une affirmation de recherche soit vraie peut dépendre de la puissance et de la partialité de l’étude, du nombre d’autres études sur la même question et, surtout, du rapport entre les relations vraies et les relations fausses parmi les relations étudiées dans chaque domaine scientifique. Dans ce cadre, un résultat de recherche a moins de chances d’être vrai lorsque les études menées dans un domaine sont plus petites ; lorsque la taille de l’effet est plus faible ; lorsqu’il y a un plus grand nombre et une présélection moindre des relations testées ; lorsqu’il y a une plus grande flexibilité dans les conceptions, les définitions, les résultats et les modes d’analyse ; lorsqu’il y a un plus grand intérêt financier et autre et des préjugés ; et lorsque plus d’équipes sont impliquées dans un domaine scientifique dans la recherche de la signification statistique. Les simulations montrent que pour la plupart des plans et des cadres d’étude, il est plus probable qu’une affirmation de recherche soit fausse que vraie. En outre, pour de nombreux domaines scientifiques actuels, les résultats de recherche revendiqués peuvent souvent être simplement des mesures précises du biais dominant. Dans cet essai, j’examine les implications de ces problèmes pour la conduite et l’interprétation de la recherche.

Le gouvernement suisse n’a jamais voulu adopter les mesures contraignantes de déclarations de conflits d’intérêts dans le domaine médical?

La science est subordonnée aux grosses industries

L’industrie du tabac à soudoyé des scientifiques et chercheurs pour montrer et publier des contre-études

Monsanto a fait récemment le même type de contre-études rapport aux glyphosates

Comment Monsanto a financé des scientifiques en Europe pour défendre le glyphosate.

Une fraude à grande échelle. L’étendue des manœuvres du géant des pesticides pour manipuler l’opinion sur le glyphosate, dévoilées dans les documents confidentiels de Monsanto rendus publics dans le cadre d’un procès aux Etats-Unis contre la firme américaine, est tentaculaire

Ces sociétés tirent profit de la recherche scientifiques pour enfumer le monde

Ceci rejoins la conversation que nous avons eue avec Idriss Aberkane qui dénonce également la corruption académique.

Des gens malhonnêtes et pervers

Est-ce que tu maintiens le fait de dire que cette instrumentalisation de la recherche scientifique est faite des gens “Malhonnêtes et pervers” comme tu l’as dis dans ta dernière vidéo ?

=> oui !

La vidéo en question est celle de ATHLE suisse.

Les grandes compagnies dans plusieurs domaines ont adopté des modes de comportements qui sont typiques du crime organisé

Myret Zaki avait fait une analyse dénonçant un PLR qui n’est plus le parti de l’économie, mais celui des grands complexes industriels (mafieux, mais cela c’est moi qui le rajoute)

…. suite du travail en cours. Vous pouvez nous aider à comprendre la vision du monde de Jean-Dominique Michel en extrayant des citations de cette vidéos à l’aide de la plateforme captain’fact…

Jean Dominique Michel est spécialiste en anthropologie médicale et expert en santé publique. podcast swissbox conversation covid-19 coronavirus

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