Diplomate expérimenté, spécialiste des relations internationales, Jean Daniel Ruch rejoint le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) en 1992.
Il a été membre de la délégation suisse de l’OSCE en Europe de l’Est puis comme ambassadeur à Belgrade en Serbie, Tel Aviv en Israël, et Ankara en Turquie jusqu’en 2023.
Conseiller politique la procureure Carla Del Ponte au TPIY notamment, ses positions critiques et son franc parlé lui ont malheureusement couté la suite de sa carrière.
Dans cette nouvelle conversation Jean Daniel Ruch explore et analyse les dynamiques qui redéfinissent l’équilibre international, en se concentrant sur des événements clés comme la chute du régime syrien, l’échec des processus de paix au Moyen-Orient, l’évolution de l’Union européenne et l’affirmation stratégique de la Turquie sous Erdoğan.
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J’aime bien écouter M. Ruch, bien que je ne partage pas tous ses points de vues. Je pense ici par exempke aux « bons offices » de la Suisse et de la possibilité pour la Suisse de recevoir MM Trump et Poutine à Genève. Ceci relève de l’impossibilité. Poutine ne mettra pas les pieds dans un pays où il n’est pas sûr de pouvoir repartir libre. La neutralité suisse a été détruite par Cassis. Dans ce sens la Suisse n’a plus du tout de services diplomatiques. Mais M. Ruch sst optimiste (ou diplomate ?😉) et ça fait du bien.